Le soleil produit un rayonnement UV (Ultraviolets) spécifique qui détruit et désactive les contaminants se trouvant dans l’atmosphère. Tout comme les rayons solaires UV-C, les systèmes de purification de surfaces aux UV de Sanuvox reproduisent la même longueur d’onde, apportant ainsi le même processus naturel de purification dans les bâtiments
Depuis 1995, la mission de Sanuvox est de concevoir et fabriquer des unités de désinfection des surfaces qui reproduisent les principes naturels de purification par les ultraviolets solaires dans la haute atmosphère terrestre.
Nous proposons plusieurs produits qui réduisent les infections contractées dans les hôpitaux et les centres de santé. Les systèmes à ultraviolets sont utilisés depuis plus de 50 ans pour purifier l’eau potable. Avec l’avènement des systèmes de lampes UV à haute efficacité, il est maintenant possible d’éliminer presque complètement les bio-contaminants présents sur les surfaces.
Dans les milieux hospitaliers, prévenir et combattre les maladies nosocomiales est un combat de tous les instants À tout moment plus de 1,4 million de personnes dans le monde souffrent de complications suite à un séjour à l’hôpital.
Au Canada, on estime que plus de 8500 patients décèdent chaque année d’une maladie suite à un séjour à l’hôpital.
Les super bactéries comme le C.difficile, le SARM et les ERV sont particulièrement virulentes sur les personnes ayant un système immunitaire affaibli par la maladie.
Les autorités ont conscience que le nettoyage traditionnel ne suffit pas. Les études ont démontrées que plus de 50% des surfaces étaient toujours infectées après le meilleur nettoyage traditionnel. Aussi, de plus en plus d'établissements se procurent des systèmes de désinfection des surfaces par rayonnement UV-C.
Ces ultraviolets tuent ou stérilisent les micro-organismes en attaquant directement leur ADN.
Les lampes des systèmes SANUVOX rayonnent sur toutes les surfaces qu'elles veulent atteindre, et plusieurs unités peuvent être combinées pour éviter toutes les zones d'ombre. Les unités sont positionnées de telle façon que le rayonnement UV se fait de façon continu et rapide, afin d'atteindre la dose nécessaire d'exposition aux UV, et ainsi désactiver les virus, les germes et les bactéries des surfaces.
Dès la fin du 19ème siècle, on découvre l’aspect décontaminant des UV sur les micro-organismes et on identifie que la longueur d’onde la plus efficace se situe au niveau des UV-C autour de 254 nm. Les UV-C interfèrent et détruisent les acides nucléiques, l’ADN ou l’ARN des bactéries, des virus ou d'autres micro-organismes. Le micro-organisme ne peut alors plus se reproduire et devient inactif. Au cours du 20ème siècle, de nombreuses applications se développent, la principale et la plus connue étant la décontamination de l’eau potable. L’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'environnement et du travail) rappelle dans un rapport de 2006 [1]l’efficacité de cette technologie.
Les UV-C ont été utilisés par le passé pour lutter contre d’autres coronavirus comme le MERS et le SARS. Et ils ont été utilisés dans le combat contre Ébola. Tout le monde s’attend à ce que les UV-C aient le même comportement face au Sars Cov-2 (COVID 19). C’est pour cela qu'aujourd'hui, le rayonnement UV, et notamment les UV-C, prend une place de plus en plus importante dans le combat face au Sars Cov2 (COVID 19) aux côtés de la distanciation sociale, des gestes barrières, des différents EPI, etc. Les UV apparaissent comme une solution, scientifiquement prouvée, permettant de détruire le virus partout : sur les téléphones portables, dans l'air, dans une bouteille d'eau, etc.
Aucune lampe UV-C ne doit être utilisée si la lumière peut nous atteindre directement !
L’association internationale de l’ultraviolet, dans un communiqué de presse du 24 avril 2020, déconseille d’ailleurs fortement son utilisation sur le corps humain. L’OMS organise même une campagne de sensibilisation contre l’utilisation des lampes UV pour se stériliser les mains ou la peau.
Mais il convient d’être attentif à plusieurs points :
Les UV-C sont très efficaces contre les micro-organismes , mais il peut aussi être dangereux pour les humains qui seraient en contact directement avec son rayonnement.
Les lampes UV Sanuvox pour la purification des surfaces:
Le soleil produit les trois catégories d’UV. Cependant, la couche d’ozone de l’atmosphère absorbe la grande majorité des rayons UV-B et UV-C. Au niveau de la terre il ne reste presque que de l’UV-A.
Les UV-C sont très nocifs. De plus, les êtres vivants n’ayant jamais été naturellement exposés à cette lumière, car absorbée par notre atmosphère et sa couche d’ozone, ils n’ont donc jamais eu à développer de systèmes immunitaires pour s’en protéger.
A part notre soleil, de nombreuses sources d’UV artificielles existent. Les trois principales sont les lasers, les lampes, les LED.
Nous allons nous concentrer sur les deux dernières, car les lasers permettent seulement d'éclairer un point et vont donc difficilement traiter les surfaces.
De manière générale, les principales différences entre les LED et les lampes aux UV-C sont résumées ci-dessous :
L'intérêt des LED aux UV-C sera limité à faire de petits systèmes compacts, là où les lampes sont trop encombrantes. Les lampes sont plus puissantes, durent plus longtemps et sont moins chères. C’est pour cela que pour la grande majorité des applications où les UV-C sont requis, les lampes sont privilégiées.
Mais à spectre équivalent (UV-C par exemple), toutes les lampes UV ne se valent pas afin de savoir si une lampe va être efficace, deux paramètres importants doivent être pris en considération. Sa puissance : Souvent exprimée en mW/cm² elle permet de connaître la quantité de rayonnement UV-C émis pendant une seconde. Ses dimensions : Si un objet passe devant une lampe, plus la lampe est grande plus l’objet aura un temps d’exposition important. On imagine alors facilement que la quantité de rayonnement UV-C reçu par l’objet est plus importante. C’est cette quantité de rayonnement UV-C reçu, appelée « dose », qui permet de comparer différentes solutions. Elle s’exprime en mJ/cm² (J=Joules) et se calcule de la façon suivante :
Dose = Puissance surfacique x Temps d’exposition
Une étude du 16 avril 2020 [4] publiée par le New England Journal of Medicine s’intéresse à la viabilité du SARS Cov-2 (COVID-19) dans l’air et sur différentes surfaces. Elle établit notamment que le virus serait stable jusqu’à 72h sur des surfaces et 3h dans l’air.
Cette étude indique aussi qu’une transmission par aérosol (par l’air) du du SARS Cov-2 (COVID-19) est possible puisque celui-ci reste actif pendant plusieurs heures dans l’air. Les UV apparaissent donc comme une solution permettant de décontaminer à la fois les surfaces et l’air.
Le virus de la COVID-19 résiste jusqu’à 72 heures sur certaines surfaces et 3 heures dans l’air.
La dose nécessaire à la désactivation des différents virus et bactéries dans l’eau est très bien connue. Elle est notamment présentée dans une revue de 2005 [2]. A noter qu’il s’agit toujours d’une dose pour désactiver un certains pourcentage de virus. En attendant plus longtemps, une plus grande quantité de virus sera désactivée. Aucune étude n’a cependant était faite spécifiquement sur le SARS Cov-2 (COVID-19). Mais quelques éléments de réponses peuvent être données de manière à estimer la dose nécessaire :
[1] ANSES, Novembre 2010. Évaluation de l’innocuité des réacteurs équipés de lampes à rayonnements ultraviolets et de l’efficacité de ces procédés pour la désinfection des eaux destinées à la consommation humaine [2] Hijnen, Wim & Beerendonk, Erwin & Medema, Gertjan. (2006). Inactivation Credit of UV Radiation for Viruses, Bacteria and Protozoan (oo) Cysts in Water: A Review. Water research. 40. 3-22. 10.1016/j.watres.2005.10.030. [3] W. Kowalski, Ultraviolet Germicidal Irradiation Handbook. Springer Berlin Heidelberg, 2009. [4] N. van Doremalen et al., “Aerosol and Surface Stability of SARS-CoV-2 as Compared with SARS-CoV-1,” New England Journal of Medicine, Mar. 2020.